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Photo du rédacteurDelphine Huglo

Cycle Ovulatoire & Contraceptif

Dernière mise à jour : 27 mars 2023

Attention à etre en connaissance de cause.

Cet article n’a pas pour but de se positionner pour ou contre les contraceptifs mais bien d’informer des effets des plus utilisés d’entre eux. Car cela est souvent méconnus, et son recours est aujourd’hui banalisée. Sur un certain temps, des périodes d’instabilité hormonale ou dans la jeunesse d’un couple il conviendra de calculer les bénéfices / risques de ce choix 😉



41,9% des femmes utilisent un contraceptif hormonale (pillule, implants, anneau, patch) autre que le DIU (stérilet en cuivre) en France.


Le stérilet en cuivre libère des ions cuivre qui sont toxiques pour les spermatozoides. On peut le classer dans les méthodes mécaniques les plus fiables. Cependant il cause une inflammation locale, constante qui peut aboutir à une endométriose.


Le préservatif masculin, est fiable à 85% et la méthode de retrait à 73%.


Le MOC, methode d’observation du cycle, est fiable à 98% à condition de s’y former. Elle repose sur l’observation des glaires cervicales, du palpage, de la température corporelle, dits « biomarqueurs de fertilité » pour la plus complète.


Le retour des cycles et de la fertilité peut prendre plus ou moins de temps selon les femmes. Le contraceptif biaise la sphère hormonale. Le corps doit donc réapprendre à ovuler surtout en cas de prise d’un oestro-progestatif. Les contraceptifs hormonaux agissent de différentes manière, parmi lesquelles :


1.Amener beaucoup beaucoup (trop) d’hormones de synthèse au corps pour qu’il dise au cerveau ne pas ordonner leur fabrication au niveau de l’ovaire. Le mucus est perturbé ou absent. La phase lutéale est très courte, dû insuffisance en progestérone.

2. Altérer la fonction des cellules S et P qui produisent le mucus dans l’utérus pour qu’il soit plus épais (barrière aux spermatozoides). A l’arrêt, la reprise des fonctions des cellules productrices alors diminués, peut prendre plusieurs mois, ou années.



3. Action anti-nidatoire de l’endomètre entrainant des fausses couches (spotting en phase ovulatoire et lutéale et mini flux de règles), risque d’endométriose.


4. Modification de la motilité au sein des trompes de Fallope. L’ovocyte arrive trop tôt ou trop tard pour s’implanter. Risque de grossesse extra-utérine.


5. Le vagin n’est plus capable de réabsorber et les sécrétions de glaires cervicales sont constantes.


6. L’oestradiol et la testosterone diminuent, induisant parfois une sécheresse vaginale et la taille du clitoris diminuent : désir ou orgasme amoindries ou rapports douloureux.


7. Effets indésirables : perte de cheveux, sécheresse cutanée, dépression, migraines, embolie pulmonaire, thrombose, AVC, hypertension artérielle, maladie auto-immune, cancer du sein ou autres cancers hormone-dépendants, Infertilité, hypofertilité, masculinisation des femmes.


8. Le corps est sous stress à chaque prise de pillule, tous les jours.


9. Le foie est sursollicité, pouvant mener à une surcharge et une capacité limiter à détoxifier le corps. D’autant plus si l’hygiène de vie est mauvaise. 10. S'accumule à un mode vie moderne favorisant les perturbations hormonales



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